Ce que tout le monde a remarqué, c'est l'esprit "week-end à Balmoral" brillamment interprété par Dolce & Gabbana pour leurs 2 lignes; élégamment revu par Paul Smith. Les filles, soyons audacieuses ! Cet automne, portons comme Deneuve, Grace Kelly, Elisabeth II et sa fille Anne, un foulard noué sous le menton.

Il me faut parler d'une certaine austérité qui refait surface sporadiquement sur les podiums. J'en aime la vision de Marc Jacobs, très "major de l'X", pas facile, et qui m'évoque la fugace tendance du minimalisme des années 90. Quand à PRADA... cette marque m'épatera toujours. Toujours là où on ne l'attend pas, et à chaque fois, un "carton". Les modeuses ne s'y sont pas trompées, elles ont porté des chemises d'homme bleu ciel boutonnées jusqu'en haut dès le lendemain du défilé et ont fait un "sitting" devant Le Bon Marché pour avoir des collants en dentelle. Admirez combien c'est "gonflé" d'associer des lunettes HI-Tech à une tenue de religieuse en civil, en dentelles orange et beige de surcroît. Bravo Mme Prada !

Mais là où tout le monde sera d'accord, et où on verra des cohortes de créatures rock/cool, c'est dans la boutique d'Alexander Wang. Ce jeune homme s'est, une fois de plus imposé en "trend master". Chaque année, un designer arrive à faire exactement ce que l'on attend et dont le style se retrouve dans la rue. Il y a eu J.P. Gaultier, puis Prada, puis Balenciaga et Chloé (et j'en oublie). Depuis l'été dernier, c'est Alexander Wang. La lecture des photos de son défilé sur VOGUE.com vous en donnera une idée plus précise. Et cerise sur le gâteau, les moins argentées pourront se créer ce style en fouillant un peu partout. Admirez le sac en fourrure à anses en chaînes... WOUH... Vivement les soldes...