Mes achats chez & Other Stories: une étiquette pour bagages (en cuir fluo) dessinée par Clare Vivier pour & Other Stories, un magazine indé et prisé trouvé à la caisse -comme chez Colette- et une paire d'inestimables Pré Montreal Racer Vintage de Nike.

Je ne pouvais pas rater le cocktail d'ouverture du fameux & Other Stories! Après avoir raté la présentation à la presse. Bien m'en a pris. 

Alors que l'annonce d'une nouvelle marque de H&M "luxe" m'avait excitée, lire les compte-rendus de celles qui avaient pu visiter l'enseigne de Londres avait étanché ma soif. Du coup, j'ai été ravie de ce que j'ai vu. C'est toujours ainsi: lorsqu'on s'attend à monts et merveilles, on est déçu, et lorsqu'on arrive soupçonneux, on est agréablement surpris.

Une foule chic et fashion s'y pressait. On reconnait Catherine Baba, Fonelle et les filles du Daily Elle, la jolie Virginie de Piece d'Anarchive, Christian Poulot, Francesca Prianon, Mathilde de l'Express Style qui, caméra au point nous demande notre avis.

On nous avait annoncé une collection "luxe". Le mot est fort. Mais compte tenu des prix proposés, il ne faut pas rêver non plus. Cependant l'adresse est luxueuse et les accessoires sont dingues. Les vêtements sont très inspirés de Acne et Cos. Les qualités sont inégales et varient d'un produit à l'autre. Mais dans l'ensemble, beaucoup de choses sont excitantes. 

La maison qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot en matière de mode a fait appel à Clare Vivier pour une ligne de sacs et à Lisa Butler pour le maquillage. Les sneakers sont des Nike et pas une collection d'ersatz made by H&M. Parmi eux les Pre Montreal, de vieilles baskets de 1974 du nom de Steve Prefontaine, icône de la course à pied disparu à 24 ans au volant de sa décapotable orange.

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Les stylistes de la section accessoire. De gauche à droite: Sophie, Philomène et Renaud. 

La surprise du chef, c'est d'apprendre que le bureau de style est à Paris. En fait, depuis Cos basé à Londres, H&M "délocalise" ses bureaux de style. Seul 10% de la création se fait à Stockholm. Les stylistes sont présents au cocktail. Ils sont français, belges, suédois... Et sont heureux de montrer enfin leurs produits et de pouvoir en parler après des mois de secret.  Sophie me confie combien elle est fière de travailler pour une maison aussi créative et cool.

Du coup, l'étiquette "crée dans notre atelier parisien" posée à coté de certains accessoires prend tout son sens. Et de rencontrer les stylistes "humanise" soudain ce type d'enseignes de fast fashion. 

Je suis quand même épatée de voir comment le groupe H&M est devenu "the place to be" de la mode en quelques années.