Le style Cocteau (suite)
L'arrivée des journalistes en provenance de Paris lors de la journée de la visite de presse avant l'inauguration du musée Cocteau: Ils étaient tellement stylés qu'ils en devenaient presque menaçants.
C'est en regardant ces journalistes arriver que j'ai réalisé à quel point il y a encore un décalage entre la province et Paris. Ces journalistes parisiens, dont aucun pourtant n'officie dans la presse mode, avaient le fameux "je ne sais quoi" qui indique leur origine géographique. En face, les journaliste locaux affectaient un "no look" retentissant dont la couleur noir était majoritaire. Bien sûr, vous allez me dire que devant la profusion d'enseignes, le parisien a le choix pour s'habiller et qu'il y a une émulation naturelle devant le désir d'être élégant des habitants des grandes villes. Mais je pense surtout qu'un parisien ne peut pas envisager une carrière dans le journalisme en portant de fausses Méphistos aux pieds. Suivre la mode et donc le monde, c'est la moindre des choses si on veut montrer qu'on existe dans une profession implacable et particulièrement éprouvée par la crise.
Je profite de cette revue de style de presse pour vous présenter celle qui pour moi mérite le premier prix d'élégance: l'attachée de presse du musée Cocteau: Claudine Colin. Claudine nous démontre combien le concept Pleats Please d'Issey Miyake est fantastique sur une fille ronde. Ce tissus incroyable mis au point par Issey Miyake et le fabricant Polytex en 1993 jouit d'une aura et d'une longévité incroyable dans l'industrie de la mode. Ici, nous voyons comment avec une bonne coupe de cheveux, une bonne monture de lunettes et un vêtement intemporel mais fort en style, une fille ronde en jette.
Mais revenons à nos journalistes. Dans la famille des reporters-journalistes du sud, l'une d'entre-eux mérite un moment d'attention. Pascale Digeaux est la photographe-reporter institutionnelle de la Riviera. Pas un festival de Cannes, pas un bal de la Rose à Monte-Carlo sans sa silhouette familière. Elle porte toujours un chignon de type "années 50", du rouge à lèvres vif et l'allure d'une skieuse de Gstaad en 1956 avec son anorak bleu. Oui, vous l'avez deviné, Pascale Digeaux, c'est notre Bill Cunningham à nous.
Commentaires
J'adore ta revue des styles des journalistes parisiens et locaux ! Après une période à Mexico City, plutôt dans le milieu artistes-branchés où on voit passer la planète entière, je vis entre Arcachon et Bordeaux, où l'air est plus respirable (attention vivre à Mexico est génial !)... franchement... je vais sur des blogs comme le tien ou celui de Garance pour humer l'air du temps ! Ton oeil est très bon et tes illustrations géniales ! Eudoxie et toi, vous êtes le duo de choc pour croquer l'époque vue par le style !
"Mais je pense surtout qu'un parisien ne peut pas envisager une carrière dans le journalisme en portant des fausses Méphistos aux pieds."
Alors voilà, chère Isabelle, je crois que tu es une "croqueuse de la mode" particulièrement inspirée, à l'oeil si aiguisé que la plume se révèle exquise.
Ton billet me fait l'effet d'un macaron à la truffe blanche.
Quel bonheur!
Je t'embrasse.
ps: mention spéciale et chapeau bas pour t'être attaquée au Pleats Please! Whaou!
J'adore ta revue des styles des journalistes parisiens et locaux !
Tu racontes tellement de choes dans ce post... "suivre la mode et sonc le monde"... Nous y voilà... on ne peut le renier.... En même temps, en Province ou en milieu rural il y a des journalsites et de très bons qui connaissent la'ctualité mais qui pensent encore que cela est futile (d'aillerus journaliste de tendances ou pire mode n'est pas être un vrai journalsite n'est-il pas ?) et pourtant il s'en fichent... Dans les milieux citadins, il y a les expos, le regard qui s'aiguise, la'ir du temps. Par exemple chez nous, en suisse allemande les gens sont tout de suite plus "stylés"... ou chez toi, le bling est à son apogée. car tu vis dans un lieu où tant de gens ont des sous et où ceux qui n'en ont pas pensent qu'il faille montrer.... Un sac sera forcément griffé et pas cérateur etc... et les autres ceux qui se distancient e la mode car eux, sont intelligents...
Madame Colin, jsute ce qu'il faut entre intemporel et goût : parfaite et Pasacale Digeaux, j'adore... elle pense à son confort et met en avant els autres... elle est jsute aussi
ps la parka de la fille en boots, tu avais pensé à laquelle ?
ps2 - tu veux pleurer un bon coup ??? Figure-toi que mon mari m'avait ramené il y a une dizaine d'année un pleats please.... je l'ai coupé en deux, donné une moitié à une amie et perdu mon morceau !!!! Nans mais à pleurer. alors que même en tour de cou c'était sublime. J'en pleure encore ...
J'aime comment tu "croques" à coup de mots et de dessins, c'est juste truculent !! Bravo Isabelle !
C'est si vrai... je ne dirais pas qui est "plus stylé" mais il y a bel et bien une différence palpable. Et encore, le Sud a plus de fantaisie que le Nord; alors à Tours, je te laisse imaginer le hiatus. C'est un abysse! Que je ne décrirais pas, par décence :D
Ta petite dame à chignon est à croquer et complètement craquante!
Wahou ! Quelle descente en force des parisiens...
même si ton style n'a définitivement rien à leur envier.
Je comprends que tu aies eu peur
Peut-être tu as raison, mais j'ai une explication toute autre à te soumettre : à Paris, on s'habille plus librement à cause de l'anonymat. Statistiquement les probabilités de croiser des connaissances en allant se balader sont quasi nulles. Alors qu'en Province, le centre ville on en fait vite le tour et on croise au passage au moins 3 personnes qui vont nous regarder, nous jauger, nous juger... voire en parler. A Paris, l'excentricité s'est banalisée et il en faut beaucoup plus qu'une écharpe colorée et de grosses lunettes Marni pour étonner, détonner. Petit à petit, on va chercher les limites de cette liberté en repoussant les barrières psychologiques, s'essayant à des choses qu'on n'aurait jamais osées ailleurs.
Je ne sais pas, c'est juste que, parisienne ayant été provinciale, je vis les choses comme ça et trouve cette explication plus ludique et positive que la pression du regard des autres.. mais c'ets probablement un mélange de tout ça ???
Tes dessins, eux, sont toujours aussi réussis, et je m'incline bas devant ton talent !
Bisous
Anne
ah ah ah ! c'est tellement vrai.
et il y a pire encore. Ou plutôt, encore plus stylé : les stagiaires (de Paris comme de province) qui viennent passer quelques jours dans les rédactions. Un vrai défilé ! Elles osent, elles soignent les accords de couleurs, de matière, les effets de volumes du talon au chignon, et les détails... et n'hésitent pas à calmer le tout avec le Lune ou le Burberry de leur maman. C'est frais et charmant.
*Ils étaient tellement stylés qu'ils en devenaient presque menaçants.*, ouh la, le despotisme de la mode face au *look de perdu* (expression commiséreuse familiale) !
Tes journalistes parisiens sont fantastiques, et bravo à Claudine C. & Pascale D., qui ne donnent en rien l'image désuète de provinciales, comme quoi ... une belle gageure ...
Tu sais, j'aime autant ta plume que ton coup de crayon, c'est dire!
Je t'embrasse
@ Modebea: merci pour Eudoxie et moi!!
Je pensais pour ma part que désormais le décalage Paris/province est moins important. L'arrivée en bloc des journalistes m'a frappée et marquée.
@ Maisquelbeautemps: oh merci ce compliment me touche!! les pleats please sont une institution!
@ Marie : merci de ta visite et bienvenue!
@ Sarah babille: c'est vrai que j'aurais pu épiloguer plus. Il y en a des choses à dire. Et les commentaires que je découvre partent bien!! Tu as raison, pour la majorité des journalistes présents s'intéresser à la mode est très mal vu. Après il y a le problème de ne pas vouloir trop en montrer ou le contraire... En tous les cas, sortie du contexte parisien, là où j'aurais trouvé ces journalistes à l'allure classique, ici, ils devenaient subitement des bêtes de mode...
ps 1: bien sûr que tu as deviné qui m'a inspiré la parka... Une certaine cafetière... Mais hormis cette fille et le barbu aux solaires, les autres personnages sont réels et tels quel, j'avais pris le soin de les photographier en douce...
ps 2: ah ouaie? T'as fait ça? Oui, c'est dommage. Mais on a tous eu comme ça des moments où on a sous-estimé des choses.
@ Lolotte: merci !! Ravie que tu aimes!!!
@ Stelda: j'ai vachement simplifié. bien évidemment, noyés à Paris, ils n'auraient pas semblé si stylés.. Et c'est juste, il y a plus de fantaisie dans le sud... Je vois parfois des gens très intéressants. surtout chez les personnes âgées.
@ Anne chic: tu as vraiment raison... Les raisons sont plus nombreuses et complexes. J'avais oublié qu'il y a la sacro sainte peur que l'on se moque de soi lorsqu'on est en province. c'est bien vrai.
@ modelshop: comme je suis contente de te retrouver!! Combien de fois suis-je allée sur ton blog avec l'espoir que tu aies un nouveau billet. est-ce le signe d'un retour? Je fonce chez toi.
@ Lili: je n'ai pas précisé que Claudine C. est parisienne en fait. Car là, c'était son élégance et non son décalage Paris/Province qui est mis en avant.
Ton compliment me va droit au coeur, tu imagines bien!! Merci ! Bises
Grrrrr comme c'est rageant de lire ces lignes pour la chauvine que je suis, mais ce qui est le plus énervant c'est que c'est VRAI !
Pour avoir travaillé régulièrement avec des journalistes, je ne peux que faire ce constat et dans le culturel encore plus... Alors que la mode et le milieu culturel ne sont pas si éloignés, ici, faire des essais de style, c'est faire preuve de superficialité et n'est pas vraiment vu d'un bon oeil...
Le milieu artistique ( surtout la creation contemporaine ) souffre du meme syndrome de fashionite aigue ! Sinon le musee est bien ?
http://trendyleodium.blogspot.com/
C'est vrai que ces journalistes sont stylés. En naive provinciale que je suis,on peut aussi penser qu'ils rendent homage à Jean Cocteau : il était stylé, cotoyait des gens très stylés notament Lee Miller.
Claudine Colin a énormement de classe en faisant en apparence simple.
moi je veux bien la jupe (mais en robe) vert et blanche de la dame de France Culture! je rêve d'une robe vert et blanche, sans la trouver jamais.. (ou alors hors de prix). J'aime bcp l'expressivité du visage ( transmise par ton talent de dessinatrice?) de l'attachée de presse, sinon...
Je crois que Anne a mis l'accent sur un fait indéniable, l'anonymat de Paris joue un rôle, soit pour oser, soit pour tenter de s'en extraire et là, en effet, faut déjà y aller
C'est pour ça que j'aime autant flâner aux terrasses à Paris, le spectacle est permanent...
En effet, tes parisiens sont très minces et bien lookés, il faut se rendre à l'évidence. Il y a certainement plein d'explications...
Mais justement, ce qui est bien c'est aussi la variété des physiques et des styles, Claudine et Pascale sont extra!
Quel sens du style et du détail, je pense notamment à l'homme avec son foulard noué de façon très féminine sur son col de veste relevé, malgré tout, il reste très masculin.
Il y aussi une certaine dégaine que l'on retrouve davantage sur les parisiens, comme si "ils en étaient".
Je ne suis pas sure qu'il y ait un clivage Paris/Province ...j'aurais plutôt tendance à penser que chaque région à son style. Par exemple, sur Bordeaux et environs , le style est très classique et plutôt épuré .. surement différent de celui du Sud.
Ma chère Isabelle, j'ai une hypothèse supplémentaire concernant le "pseudo clivage Paris/Province" : les transports en commun.
En effet, à quels moment avons nous le loisir de jauger le "style" des autres, à part effectivement au boulot, d'où parfois le mimétisme côté style ... et dans les transports en commun : TER/Metro etc...
Je me suis rendue compte du jour où j'ai déménagé à 30 km de mon lieu de travail, où j'ai relégué la voiture pour le TER, j'avais enfin un nouveau point de "comparaison" et là me suis sentie d'un coup très peu "stylée" !
L'anonymat comme le fait remarquer Frieda est un atout supplémentaire dans une grande ville, mais pas que...
J'accorde plutôt du crédit au syndrome évoqué par Trendy Leodium, pour tous les milieux culturels souffrant de " fashionite aigue"
Quand j'étais à la fac, il y avait déjà un clivage déjà conséquent entre historiens-archéologues et historiens d'art, dans ce dernier groupe, même à l'oeil nu, il était facile de distinguer les pro-contemporains et les pro-classiques
Aujourd'hui certains d'entre eux sont conservateurs, d'autres sont conférenciers, d'autres profs... En Arts Pla, c'était encore plus flagrant, il y avait les BCBG (genre pro-APC, un peu comme moi finalement:)) ou les extravagants à l'allure inimitable et hors du temps japonisant, vintage ou très gothique-mystique (bon c'était la fin des années 80!)... Mais ça allait avec le côté créatif, et encore aujourd'hui je ne serais pas surprise de les croiser avec ce même style, à Paris ou ailleurs 
le chale indigo sur le noir, je fais pareil que claudine colin !
en parlant des écarts de mode entre petites et grandes villes : à noel ma soeur qui vit à st jean de luz s'est d'abord moquée de mon fils 14 ans qui arborait un bonnet à pompon tricoté par sa mère (moi donc). Et puis on a pris le tram pour rejoindre le centre ville de bordeaux, et plus on approchait, plus on croisait d'ados avec des bonnets identiques. Elle a vite compris que cet accessoire trendy n'avait pas encore influencé la jeunesse du pays basque....
@ CECILE: "la mode vue d'un mauvais oeil", c'est bien une des raisons à cet écart même dans le sud, ou davantage de personnes font attention à leur aspect extérieur.
@ Trendy leonium: comme c'est bien dit!!
@ Christine: oui, Claudine C. a trouvé son style.
@ Jicky: moi aussi, je recherche cet imprimé ! L'original était un peu différent, plus marron, mais sur ma photo (floue) prise à la sauvette et caché en partie par l'imper, je ne pouvais le voir bien. j'ai donc fait cet imprimé.
@ frieda l'écuyère: tu as bien raison!! L'anonymat est un facteur puissant.
@ Sylvie: c'est bien juste, la minceur reste un atout pour faire "stylé" malheureusement, c'est pour cela que pour moi, Claudine a le premier prix.
@ Anaïk: exact, il avait tout du dandy.
@ Isa: certes, Bordeaux a toujours eu cette réputation. Mais on peut reconnaître que les parisiens réagissent plus vite aux tendances que les provinciaux.
@ mariga(z): finalement, le clivage province/Paris serait un excellent sujet pour des étudiants en style. Cet échange m'apporte bien plus de réflexions auxquelles je n'avais pas pensé... Les transports en commun, bien sûr. Plus longs, plus peuplés sont aussi un formidable vecteur d'informations et d'émulation. Mais pour en revenir à ta fac, là, on est dans la tranche au-dessus. Avec des personnes qui sont peut-être plus esthètes que d'autres. Ici aussi, les quelques profs de fac que je connais ont un style fort et effectivement en harmonie avec leur "matière".
À cette journée de presse, les parisiens (y compris les étrangers, correspondants divers) étaient spécialisés life style, art, architecture ou tourisme. Tandis que les locaux faisaient surtout du reportage tout azimut. C'est un autre monde ou se ficher de la mode ou de son apparence physique est normal.
@ gelinotte: très vrai!! Je me souviens que pendant la période où je ne bossais plus dans la mode, et n'étais pas allée à Paris depuis plus d'un an, j'ai découvert dans un article de ELLE, l'engouement pour les sacs Vanessa Bruno ! C'était environ, il ya 5-6 ans...Découverte totale pour moi qui pourtant passais pour LA fille branchée du secteur! Forcément, pas une boutique qui vendait du Vanessa Bruno à Nice et aux alentours. (le sac n'est copié au marché de Vintimille que depuis l'été dernier, c'est dire).
Oui il y a une différence entre Paris/Province - l'anonymat rend effectivement les choses plus facile. Mais pas que - il y a aussi la difficulté de trouver en province des pièces originales ou plus "pointues" même si internet a facilité les choses et l'intérêt pour la mode combiné au goût de chacun - j'ai une jeune nièce de 19 ans : la dernière fois que je l'ai vu elle avait presque tout bon - petit trench vu sur tout ls blogs, robe CDC dernière saison, ballerines Repetto et patatra collants couleur chair brillant.....sa soeur très classique avait mis des collants fantaisie noir qui rehaussait le tout. Sarah et toi malgré votre éloignement "provincial" avez ce truc en plus.
Heureusement que tu es là !
Bien vu oeil de lynx...je partage votre avis pour le décalage Paris-province mais ce n'est pas du systématique...c'est aussi selon le milieu professionnel et social dans lequel on évolue...quant à l'anonymat de la capitale je ne sais si cela joue beaucoup... il reste valable dans la rue...
J'ai déjà remarqué aussi que les boutiques du sud de la France même de petites villes ne proposent pas les mêmes articles que les boutiques du nord...le climat la luminosité ont une telle importance sur la façon de s'habiller..
Moi aussi j'ai des collègues (jeunes de surcroit) qui portent encore des collants de couleur chair ou foncée et fins....
Bingo, je pense comme toi.
Paris n'a rien à voir avec la province. C'est un moteur.
A Paris, j'adore prendre les transports en communs ou aller dans les grands magasins (bon marché surtout) pour seulement regarder le style. Le style de certaines personnes âgées fait ma joie, il m'arrive de les suivre pour bien comprendre comment "ça fonctionne", certaines sont sublimes, audacieuses, ludiques. Je ne pers jamais mon temps, il y a toujours "un je ne sais quoi" qui malheureusement existe très rarement en province.
Tes personnages sont stylés en conservant un solide caractère. Bravo.
Finalement il y a une fashion week dans la fashion week : )
Il y a longtemps que je ne m'étais pas "régalée" autant avec un sujet "modeux"!!!...Foi d'ancêtre à l’œil de lynx...Et quel dessin!!! Je suis jalouse du trait! BRAVISSIMO
@ Ysa: super compliment !!! Merci Ysa et bienvenue!!!
@ Sunny Side: ne te moque pas s'il te plait.
@ laprincesseaupetitpois: yes, j'imagine bien. Il y a une émulation forte à Paris.
@ Birgitt: je suis fan des personnes âgées aussi!! Tu connais le blog "advanced style? Un régal. Pour le style des mamaies, sur la côte, on a du picotin. Au Bon Marché, en plus, elles mixtent l'esprit bourgeois et arty. pour les personnages, je n'y suis pour rien, je les ai retranscris tels qu'ils étaient ce jour-là.
@ M1: toujours, mon cher, toujours...
@ SUZZZZZZZ: merci "l'ancêtre"!! Et merci pour votre visite tonitruante (et colorée;))
wouaw, tu as "croqué" de manière assez impitoyable tout en restant très civile cette espèce dont le ramage se reconntait au moindre coup d'oeil qu'est le parisien, outre l'oeil aiguisé il y'a une petite pointe d'arrogance portée avec panache! en tout cas en parlant de panache on peut dire que ces 2 billets en regorge encore une fois ta finesse fait mouche!