Je ne voudrais pas être l'Agecanonix de la blogosphère (celui qui, dans Astérix secoue en permanence sa canne en disant:" j'ai fait Gergovie, moi môssieur!.."), mais le retour de quelques pièces marquantes des années 80 me fait encore un drôle d'effet. C'est sans doute cela quand on accumule les années. Comme le dit Frieda l'écuyère en introduction de sa catégorie "quadramétrendy", "j'ai l'impression d'avoir connu toutes les tendances". 

Aussi, la fashion week a été une occasion de plus pour revoir avec plaisir, certains des Best of de mon adolescence.

On le sait , les années 80, le disco, le Palace, les maxi épaules, Mugler tout ça, tout le monde le revoit en ce moment.... Mais je ne m'attendais quand même pas à y voir les tresses "égyptiennes" que toute communiante portait alors. Et puis, à bien y regarder, le serre-tête de l'adorable et frêle Bunny Bisous ressemblait à s'y méprendre à celui que ma cousine Marie-Adélaïde portait pour ses fiançailles.

Vous êtes-vous demandé pourquoi cet engouements pour les année 80? Certains de dire : "il y avait une telle créativité..." Certes, mais de la créativité, il y en a toujours eu et à toutes les époques. Non, la raison est seulement économique: c'est parce que dans les friperies et boutiques "vintage", il n'y a plus que ça. Tout ce qui est antérieur est devenu trop rare, trop cher ou tout simplement trop abîmé.

Comme moi et mes contemporains qui nous pâmions devant les années 70, parce que ça coûtait trois francs six sous chez Guerrissol et parce que c'était trop chic de porter quelque chose que tout le monde à priori trouvait moche parce que trop proche de nous, parce que nous étions nostalgiques de notre enfance, aujourd'hui, nous encensons les années 80. De décades en décades, la nostalgie rythme les collections.

(Si vous voulez voir un Best Seller du Sentier en 1985, allez sur mon blog homme. Les Hommes sont eux aussi nostalgiques).

Je clos avec ce billet mes impressions de la Fashion Week. Elle va continuer paradoxalement chez Mendpt. Pour la femme, je préfère revenir à mes bicyclettes, les beaux jours approchant à grands pas. À bientôt !