La Duchesse de Windsor
Le Duc et la Duchesse de Windsor dansant le jerk, au son d'un électrophone caché dans un placard, dans le décor opulent de leur maison de Gif sur Yvette. Robe d'après-midi à motifs 70'... bientôt chez Zara? Vous ne rêvez pas, cette vieille dame aux sourcils bizarrement épilés et ce vieux monsieur aux joues couperosées ont causé une des plus grandes crises de la monarchie britannique et furent des modèles d'élégance.
C'est la Duchesse de Windsor qui aurait dit :"une femme n'est jamais ni trop mince ni trop riche".
Deux événements ressuscitent le style de la défunte duchesse de Windsor:
LE FILM DE MADONNA W/E. Les critiques ne sont pas enthousiastes mais les costumes sont fantastiques. Je ne l'ai pas encore vu, n'étant pas parisienne je rate toujours les présentations presse, j'ai cependant envoyé à ma place une amie qui m'a confirmé que, pour les passionnées de mode, le film était à voir.
L'exposition ultra magnifique du Metropolitan Museum de New-York: SCHIAPARELLI AND PRADA: IMPOSSIBLE CONVERSATIONS. N'hésitez pas à lire attentivement le site du Met, on y suit parfaitement le canevas de l'expo. La Duchesse y est évoquée souvent, en cliente fidèle alors, de Schiaparelli. D'ailleurs, ce sont les arabesques blanches sur sa robe noire qui vont inspirer Miuccia Prada pour sa collection de l'été dernier et ses solaires baroques que nous avions tant aimés.
La Robe aux arabesques de Schiaparelli refaite pour les besoins du film. Déjà sur les lunettes Prada de l'été dernier.
Mais revenons à notre Duchesse. Je résume les faits pour ceux qui l'ignorent: Wallis Simpson, américaine née en 1895, issue d'un milieu modeste, deux fois divorcée, fit la une des journaux lorsqu'en 1936, le jeune roi d'Angleterre Edouard VIII abdiqua pour l'épouser. Wallis était certes divorcée, avait un passé olé olé, mais c'est surtout l'amitié des deux tourtereaux pour Hitler et Mussolini qui contraignit le premier ministre de l'époque à choisir le frère bègue au détriment de Edouard, noceur et séducteur de ces dames. Éloignés du trône, avec un titre de duc et duchesse de Windsor, ils devinrent ce couple chic et oisif qui illustra les revues de l'époque. Exilés à Nassau pendant la guerre, puis en France jusqu'à la fin de leurs jours, le Duc garda cependant ses tweed et la Duchesse un vif penchant pour Cartier.
La photo qui gêne.
Quel était son style?
Français et rigoureux, dira Suzy Menkes, alors que celui de son époux, considéré comme un des hommes les plus élégant du siècle est britannique et excentrique. Plus de photos sur mon blog homme. Le style Wallis, c'est avant tout une couleur, le bleu saphir, des bijoux (surtout des broches), un chignon impeccablement érigé par Alexandre lui-même et toujours à ses pieds des chiens (une mode "Yorkshire" au début, "carlin" dès les années 60). Ses couturiers aussi suivirent les époques: Schiaparelli et Mainbocher dans les années 30, Dior et Givenchy dès les années 50, un peu de Cardin pour le fun dans les années 60 et la rigueur de Saint Laurent au tout début des années 70. Elle aimait la simplicité des formes qui mettait en valeur ses bijoux. "la Duchesse aime Paris car Paris n'est pas loin de Dior" aime à rappeler son époux.
Le remarquable travail de Arianne Phillips qui avait réalisé les costumes de "A single man". Notez le bracelet coincé dans la main. Une nouvelle façon de le porter demain?
Les sacs de la duchesse. Leur nombre réduit pourrait surprendre Kim Kardashian. À l'époque, avoir plus de deux sacs était synonyme de richesse ou d'excentricité. Ne sont pas montrées les minaudières de Cartier qui accompagnaient ses robes du soir. Notez les coussins "carlins". Sur les conseils de Elsie de Wolfe, (Lady Mendl à la ville, décoratrice américaine et socialite, épouse de l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris- femme fort laide mais fort intelligente et surtout avec un goût exquis), Wallis avait saupoudré son intérieur -très français XVIII ème- de "vulgarité" afin de le pimenter. La vulgarité en question acquis ses lettres de noblesse et devint le style Kitsch. Et les coussins en tapisserie à motifs chien devinrent la pierre de voûte du style Wallis at home. ... demain chez Habitat?
À défaut d'avoir des enfants, ils eurent beaucoup de chiens immortalisés plus tard sur des supports divers: médaillons, sculptures, porcelaines... avec leurs noms: Trooper, Preezie, Slippy Poo, surnommé "Mr Loo"... Lorsque Mr Loo mourut d'une morsure de vipère, le chagrin de Wallis fut immense. Une pantoufle incrustée de diamants, sertie dans un médaillon gravé "Notre Mr Loo" commémora la mort du chien. Bientôt dans les blogs de street style, des dandies avec des hordes de chiens?
Les images (hormis celles du film) sont toutes issues du livre fabuleux de Suzy Menkes "Le Style Windsor" paru aux éditions du Chêne en 1987. Il se lit comme un roman. Je finis donc ce post comme Suzy qui nous livre le must du style de la Duchesse. Après sa mort, on retrouva parmi ses papiers, écrit de sa main, le régime que son chef devait lui faire respecter quand d'aventure elle avait pris 500g.
Petit déjeuner: jus d'orange et café sans sucre.
Déjeuner: 190 à 200g de viande grillée, salade de tomates assaisonnée de jus de citron, oeuf dur, café.
Dîner: 190 à 200 g de viande grillée, tomates grillées.
EDit du 15 mai: j'apprends ici que Selfridges présente une exposition dans ses murs à l'occasion du Jubilee de sa Majesté: Britannica Exhibition 1951-1953. Peu de chance d'y trouver la Duchesse, mais l'éternel chic anglais dont nous sommes si friands en France.
Commentaires
Son régime me laisse songeuse ... j'en suis loin !
Quand aux coussins chiens chiens, je pense que c'est suffisamment kitch chez moi, je m'en passerais
leur couple m'a toujours fasciné, si smart mais so british
je ne comprends pas l'imprécision de Suzy Menkes
quant à Wallis Simpson d'origine américaine, elle me fait un peu penser à Sissi dans son rapport obsessionnel à sa ligne
quant aux coussins "dogs", je croyais leur existence beaucoup plus récente que ça et oui, certainement très rapidement chez ikea & consorts
decidemment, j'en apprends toujours en venant sur ton blog..
bonne semaine
Près de Tours, on peut visiter le château de Candé, où ils se marièrent. Et voir une très jolie collection de vêtements des années 20 aux années 50!
Je ne sais pas pourquoi mais je n'aime pas cette femme ; je la trouve froide et égoïste. Peut-être parce qu'elle me semble avoir vraiment vécu en oisive, sans paraître s'intéresser ni à l'art, ni aux autres... En revanche, j'adore son style vestimentaire (la veste à volutes est une merveille).
Sous votre trait, dansant le jerk, ils sont charmants on n'oublie un instant les amitiés fascistes, le vide de cet exil d' oisifs dépendants de la tétine royale. Je les ai toujours trouvé assez répugnants sous la robe Dior et le tweed so british. (Ce qui n'enlève rien à la qualité des vêtements).
Et oui les critiques ne sont pas tendres avec le film de Madonna mais chacun s' accorde sur l'esthétisme léché du film .
PS j'aime beaucoup votre façon de dessiner la bergère et autre cabriolet...l'enroulé des pieds est épatant
...et le petit chien est trognon.
Tout comme AlbaGraciosa, j'ai toujours trouvé ce couple intéressant, mais jamais sympathique. Visiblement très égoïstes l'un et l'autre, ils se sont néanmoins trouvés.
Les coussins "carlin" sont kitchissimes à souhait, mais très en avance sur leur temps. Il me semblait aussi les avoir déjà vus, mais je crois que cela vient de la série vue et revue de Teo Jasmin
deco.journaldesfemmes.com/interieur/shopping/25-coussins-pour-tous-les-styles/special-animaux.shtml.
Sinon, la robe d'intérieur ! Je me souviens très bien que mère en avait une dans les années 70 avec le même genre de motifs, c'était pour elle le comble du chic ! Mais elle n'a jamais dansé le jerk avec...
Je viens d'apprendre beaucoup de choses et surtout j'ai une nouvelle envie de livre. J'espère le trouver.
@ Isa: moi aussi! mais quelle volonté de fer! Jamais son poids n'a bougé! Et aussi, les coussins chiens, beurk.
@ Frédérique: quelle imprécision? Son livre est remarquable. de l'avoir feuilleté pour le post, j'ai à nouveau envie de le relire.
@ Stelda: comme toi, je ne l'aime pas. j'ai lu pas mal de livres sur elle. Oui, égoïste. Lorsque ses amies ont appris qu'elle léguait la vente de ses bijoux à l'Institut Pasteur, elles sont tombées de leur chaise: "Une vente caritative? C'est la meilleure, elle ne s'y est jamais intéressée". En fait, c'était pour que la famille royale n'en profite pas.
@ Alba Graciosa: "dépendants de la tétine royale"... Excellent! Oui, ils avaient du style mais c'était tout. Merci pour le dessin. Vite fait mais l'essentiel est là.
@ Victoriane: ta maman n'a jamais dansé le jerk avec? Rhôô... Je vais aller voir ton lien après, là il ne fonctionne pas.
@ Christine: il est épuisé hélas depuis longtemps. Mais grâce au net, on peut e retrouver.
Le régime !!! Une discipline de fer pour surveiller toute sa vie sa ligne, ça laisse rêveuse... Tout comme ses bijoux et ses chiens...
Ton post est très intéressant et je m'en vais du côté du MET, enfin du site...
Une autre époque / un autre monde / mais quelle histoire d'amour !
Dire que le futur roi d'Angleterre a renoncé à la couronne pour une femme divorcée est digne des plus incroyables scénarios. J'ai beaucoup aimé l'image qu'on donne du couple dans *Le discours d'un Roi*.
Pour avoir assisté médusée en 1997 à Genève à toute une semaine de ventes aux enchères où Sotheby's dispersait leurs biens, j'ai eu l'occasion de voir ces incroyables collections de bijoux, vêtements et meubles à leurs initiales, dignes de souverains.
Des carlins en guise d'enfants, des centaines de mots d'amour gravés sur les serviettes, les piluliers, les assiettes, en faisait un couple touchant, un peu puéril, et totalement coupé de la réalité (sinon cette terrible affinité avec le régime nazy ...).
Merci pour ces photos, ton dessin fantastique, tu nous enchantes et nous instruis une fois encore !
Un baise main
Je me relis, oups, lire serviettes brodées et régime nazi !
Merci pour cette page historique que j'ai découvert très en marge du film "Les discours d'un roi". J'aime bien quand tu nous parles de mode et d'histoire.
PS : mention spéciale au dessin des danseurs de Jerk ... et oui, la robe foulard revient à grands pas !!
Drôle de couple, je ne savais pas tout ça...
Les petits sacs sont très mignons!
Je botte en touche pour Le duc et la duchesse de Windsor qui sont de purs produits des Young Bright and beautiful du début du siècle dernier: plaisirs - dilettantisme - vide philosophique et vide morale intersidérales. Je me pose plus de questions sur la culture des années 30 de Madonna: elle doit être immense! Que ce soit dans son album Vogue ou le clip éponyme, le film Evita, sa passion pour le peintre Tamara Lempicka, ce nouveau film W.E, quelques clichés de sa vie de châtelaine dans le Vogue US: elle dévoile une passion sans borne pour l'esthétique et l'art de vivre des années 30 (enfin la way of life des élites hein c'était un peu moins glam dans les faubourgs de Paris...). Si j'étais curateur je monterais une expo copier/coller sur celui du MET: La Madone et la High society, conversation impossible?
la sympathie nazie trouble le reflet glamour...
Merci Isabelle !!!
Voilà un billet fascinant qui donne envie d'en savoir plus, d'une manière ou d'une autre, de comprendre, et surtout de te voir, de s'asseoir autour d'un thé et de discuter des heures, t'écouter raconter encore et encore, imaginer des débuts de pistes pour entrer dans la tête de cette femme étrange...
Les photos ajoutent au mystère et ton dessin est juste parfait... ce sourire crispé qui fait peur.
J'ajoute un sac, une minaudière, à sa collection : http://www.chicandgeek.com/focus/el...
Il ne lui est pas contemporain et c'est donc normal qu'il ne soit pas sur la photo, mais il me semble qu'elle l'aurait aimé
Bisous
Anne
super super article, que j'ai pris plaisir à lire
bravo....
Bon je vais aller voir le film ! J'étais hésitante !
Quel style cette femme !
Et j'adore les coussins !
@ modebea: il y a des femmes comme cela pour qui le physique passe avant tout.
@ Lili:j'adore tes commentaires! Alors, oui, coupés de la réalité ils l'étaient. Le bruit courait à l'époque que pendant qu'elle courtisait Edouard, elle sortait avec un proche de Mussolini! Tu m'étonnes que la Reine Mary la considérait comme une aventurière! Par la suite, elle s'est révélée très superficielle, comme lui aussi. C'est dommage, c'est un peu un gâchis d'avoir un tel rayonnement et de tels talents d'artistes pour n'en rien faire.
@ Lolotte: oui, les acteurs choisi étaient très bien dans le discours d'un roi. Oui, la robe foulard est d'actualité!
@ Sylvie:oui, ils ont été vite oubliés. Et leurs physiques un peu vieillots a sans doute faits qu'ils n'ont pas été "utilisés" comme icônes comme une Marylin ou une Audrey Hepburn.
@ Madame M la mode: vide moral intersidéral! C'est parfaitement dit. Et certains de leur bande de copains (après guerre) étaient "limite". Mais tu as raison pour Madonna. Je suis contente de voir que tu as cette opinion à son sujet. Passé l'époque de like a virgin, où je n'aurais donné pas cher de son avenir, elle s'est révélée extrêmement curieuse de tout, artiste jusqu'au bout des ongles. comme toi, j'ai un net souvenir des photos d'elle dans son intimité. Avec ses poules en 50' dans les brumes du parc de son château anglais dans le Vogue US et plus sport dans sa maison tex mex de L.A.dans le Vogue France où idem un esthétisme 30 transparait. À chaque fois, c'est le même émerveillement. Une profondeur, une sensibilité. D'ailleurs, si je vais voir le film, c'est parce qu'aussi c'est le film de Madonna et qu'en filigrane, il y aura cette culture.
@ gelinotte: c'était en effet un peu inconscient à l'époque de s'afficher avec un type pareil même en 36.
@ Anne: oh toi, je t'imagine bien à l'époque en dame élégante, chapeau, gants et chien en laisse! Bavarder à ce sujet avec toi, j'imaginerais bien la scène. Il y a tant à dire! (j'ai une tonne d'anecdotes) la minaudière est trop mignonne. C'est bien ce que fait Sylvia Toledano! J'avais raté ton billet, dis donc! Tu avais écrit quelque chose sur la Duchesse et je ne le savais pas!!
@ Agnes: merci et bienvenue ici !!
@ Stephanie: mon Dieu oui! tu vas aimer le style! Toi aussi tu aurais été une sacrée concurrente de style de la Duchesse! Et pour les coussins, autant le kitsch ne me va pas autant chez toi, tu saurais les mettre en valeur et les sublimer!
Eh bien vous nous gâtez Isabelle....tordante votre illustration !
Le film de Madonna n'a pas vraiment bonne presse, mais pour ses costumes également j'aurais envie de le voir. L'ambiance de "Single Man" et ses costumes m'a tant plu que j'irai bien "perdre" mon temps 1h00 avec ce film. Je trouve que ton croquis reflète assez cette excentricité coincée très british.
Hooo ça donne envie d'en savoir plus l merci pour l'histoire et le voyage
Bien sûr, très beaux vêtements, de l'allure(surtout lui) mais en toile de fond, je ne peux pas oublier qu'il a fallu que Churchill menace le duc de la cour martiale pour qu'il quitte Lisbonne ou il s'était abrité. Au même moment, la reine mère refusait de quitter Londres avec ses filles......
Elle est magnifique dans sa robe Schiaparelli, une période où les femmes avaient l'élégance simple, tu sais que j'aime çà !
Ps : les socialistes ne sont pas toutes des socialites ! Cette dernière partie de mon commentaire ne fera sans doute rire que moi !
Bises.
@ laprincesseaupetitpoids: c'est toujours assez drôle, les femmes comme la Duchesse. Toujours en représentation. La voir dans une "activité" où on se laisse aller est amusant.
@ Marie: j'irai le voir aussi pour cette raison. On reproche à Madonna d'avoir traiter le sujet avec superficialité... Mais en même temps c'était ce qu'ils étaient.
@ Danisha: merci! Ravie!
@ Sacastar: quoique à l'époque, ils n'étaient pas du tout vintage!
@ Solidor: d'accord avec toi. D'ailleurs on s'est toujours dit que heureusement que cela a été Georges le roi et non son frère. Ça aurait été beau, tiens, l'image de la famille royale. Alors que la reine et les deux filles ont eu une conduite digne, courageuse et remarquable. Quand on voit que Wallis se plaignait d'être à Nassau alors que tant de gens souffraient en Europe, on croit rêver. C'était bien sûr déplacé et je me demande même si elle ne s'en est jamais aperçu. C'est certainement pour cela qu'on n'en parle pas si souvent. Et que seule "l'histoire d'amour " est restée en mémoire.
@ Pierre-Jean: puisque tu parles de socialite, en fait, je me méfie toujours des socialites. Ce sont des personnalités que je n'aime pas trop.
Quelle élégance la Duchesse et ce port de tête, la grâce incarnée. Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est ton croquis avec le couple hilare, très drôle et inattendu !
Je rejoins complètement Madame M, je me suis dit également que j'irais voir le film plus pour les costumes qu'autre chose ayant entendu des critiques plus que virulentes (Elisabeth Quin, peut-être, ne suis plus sûre). Sans savoir non plus s'il se fait éreinter, ce film, parce que c'est Madonna, ou parce qu'il est vraiment raté, faute d'avoir suffisamment mis en lumière l'ambiguité du personnage ? Bref, j'irai, quand il voudra bien passer dans ma ville. Je finis de lire Les règles du jeu, le New York frivole de 1938 y est très bien dépeint. On n'y évoque pas W. mais l'esprit du temps (et de la mode) est bien là.
les gens qui "remplacent" les enfants par des chiens, et qui font le baise-main à Hitler (la mère de Romy faisait ça, ils habitaient à côté, elle s'en est jamais vraiment remise je crois), ça fait toujours très bizarre... ceci étant, super ton post, j'ai appris plein de trucs!!
Je confesse, sans gêne, je ne connais rien à leur vie... Et j'aime que tu nous, enfin - me, fasse découvrir ce que j'ignorais... D'elle, je n'avais repérér que son allure... jamais eu le temps (l'envie) de cresuer...
Alors merci, ma belle de m'ouvrir l'esprit... t'embrasse
@lili : tu m'épates toujours ...
Fascinants personnages... pour moi ils sont plus personnages qu'autre chose, comme immuables à la gestuelle parfaitement calibrée et la vie bien ordonnée. Stylés sans commune mesure. Ces penchants fascistes me font penser à certaines soeurs Mitford dont la vie m'intrigue beaucoup