Fashion week parisienne # 3 (fin)
Vu en face de moi au défilé de Felipe Oliveira Baptista, deux habitués des shows qui confirment ce que l'on pense tout bas:
quand on n'est pas filiforme, grand ou beau et qu'on travaille dans la mode, il faut forcer sur le look.
La période des défilés et des salons professionnels sont les occasions, je le répèterai toujours, de voir ses co-religionnaires et de se sentir, accessoirement, moins seul lorsqu'on a un style personnel et fort.
Cette dame aux cheveux rouges que je vois souvent mais dont j'ignore la profession (si quelqu'un le sait?) avait cette fois expérimenté le port du rouge à lèvres audacieux façon geisha. Malheureusement, dans cette couleur, cela lui faisait une moustache d'Hitler étonnante. Grâce soit rendue aux fashionnistas qui défrichent le terrain à leurs risques et périls. Je les aime.
Le polo emblématique de Fred Perry dessiné par le groupe de rock The Specials.
L'autre aspect de la fashion week, ce sont les soirées données par des marques ou les "after" comme il est de bon ton de les appeler. L'after de Gareth Pugh, la soirée de Terry Richardson et j'en passe ont été les moments courus de cette semaine. Mais il n'y a pas que les soirées des créateurs et autres personnages influents de la mode qui avaient droit de cité. D'autres soirées valaient le déplacement. Comme celle de Fred Perry. Fred Perry, c'est cette marque aux lauriers qui a fait un coming back réussi. Mais Fred Perry, c'est outre Manche une institution, le fer de lance de la working class triomphante et le signe de ralliement des néo mods et du monde de la Brit rock en général. Ce soir là, Fred Perry invitait dans l'ancien hôtel particulier de Georges Bizet à fêter l'after du concert du groupe mythique The Specials. Comme à l'entrée d'un défilé où l'on voit des créatures bigarrées portant les vêtements du créateur en question, ce soir- là se pressaient des fans du groupe et de la marque tous en polos, avec un look de mods, une rangée de scooters vintage garés devant la porte. Quinquagénaires, quadra, post ados, tous se mélangeaient. Un régal pour les yeux. Car même si ce sont les journalistes de Technikart ou des Inrocks qui sont présents dans ce type de soirée plutôt que ceux de Vogue ou de ELLE, c'est cela aussi (et peut-être surtout) LA MODE.
Une autre particularité de ces semaines de la mode, ce sont les brunchs organisés par les marques pour présenter de nouveaux produits. Le brunch chez Merci organisé par Puma a clôturé la fin de la fashion week. La sympathique styliste Sakima M'sa a mis au point un sac sur la base du grip bag mythique de la marque. Réalisé à partir de bleus de travail récupérés chez Emmaüs, il est vendu en exclusivité chez Merci (il n'y en a que 100). Sakina est une fille formidable. Elle a développé sa marque à travers un engagement social auprès de ceux qui sont confrontés à la précarité de l'emploi. Ses collections sont fabriquées dans le quartier de Barbès à Paris. Et son activité est basée sur les valeurs du développement durable et de l'économie sociale. Elle est soutenue par la fondation PPR pour la dignité et les droits des femmes. Ainsi PPR, Puma et Merci se sont intéressés à la démarche de Sakina dont je vous invite à découvrir le site. Ce sac va au delà de la tendance du narcissisme, propre aux modeux, à s'approprier un sac en édition limité. Le porter est un acte militant. Il exprime la fierté de ces femmes qui fabriquent les collections de Sakina dans l'ombre modeste des ateliers de Barbès.
Cette montagne de bagages chics pourrait être vôtre si vous avez la ténacité d'assister à des ventes aux enchères.
Dernière chose et non des moindres. Le cabinet d'expertise Chombert & Sternbach dont je vous ai parlé ici m'a parlé des prochaines ventes importantes d'objets de mode. Le 17 octobre à Drouot aura lieu la vente "l'homme, son univers et ses icônes". (exposition publique demain, dimache et lundi) Une profusion de vêtements raffinés, de montres, de bagages fantastiques... pour les filles... Les fameux tirages de Stern de Marylin Monroe? un imperméable Burberry patiné comme il le faut? Un manteau Corneliani? Des mocassins Vuitton en poulain à damiers? des sets de cravates Hermès des années 70 en tricot? Un bomber camel en peau lainé à tomber? Des collections étonnantes accumulées patiemment au fil d'années par des dandy de haut vol...Des trésors pour les connaisseurs.. Ne vous laissez pas intimider par l'endroit et les lots proposés. Sachez que tous les dandys que vous voyez, sur le blog du Sartorialist, ont constitué leurs collections par ce biais. Les prix de départ sont bien en dessous du prix du marché et si le lot convoité n'intéresse pas le marchand assis à coté de vous, on peut faire des affaires merveilleuses. Autre vente le 24 octobre, des fourrures et des sacs de luxe.
J'ai voulu que ce post qui clôture donc le spécial Fashion Week démontre que ces fashion week ne sont pas qu'un vaste réservoir de vanités humaines. Ce que l'on voit sur les blogs, ces personnes gâtées par la vie et la nature, s'exhibant dans des vêtements hors de prix, ces people qui se montrent aux défilés les plus courus avec cet air blasé de "j'y suis et pas toi" ne sont que la partie émergée de l'iceberg. La fashion week, c'est avant tout des gens qui bossent, qui y jouent parfois leur dernier va-tout, des gens qui tremblent, qui stressent, qui rêvent, qui dépriment, qui se sentent exclus de ce monde qui pourtant les fait rêver, des rédactrices excellentes et d'une élégance affirmée ignorées par les street stylers qui ne privilégient que la jeunesse, l'extravagance ou les marques affichées, ET surtout des gens qui ont l'amour du travail bien fait et qui jugent que l'amour du beau embellit la vie.
Commentaires
merci pour ce billet enrichissant sur ce que nous ne pourrions pas deviner de la fashion week et pour cette idée géniale du sac en bleu de travail. J'ai cousu mon sac de l'été dans un pantalon de chantier (fluo + bandes réfléchissantes) http://gelinotte.canalblog.com/arch... je sais dans quoi je vais tailler celui d'hiver !!!!
Quel bon billet Isabelle! et heu oui je seconde la phrase: quand on n'est pas filiforme, grand ou beau et qu'on travaille dans la mode, il faut forcer sur le look. (c'est mon cas) et c'est marrant parce que je m'inspire beaucoup de cette dame en haut en me disant : * si elle le fait pourquoi pas moi!* je la vois souvent, si je ne me trompe pas elle est editrice d'un magazine anglais, pardonne mes sources je ne suis pas sure du tout.
bisouxxx bon week end!
Bravo Isabelle vous me plaisez de plus en plus ...le sac en jean pas pour nous éloignées provinciales...
moi aussi cette dame aux cheveux rouges je l'ai vue photographiée plein de fois (chez Geraldine Dormoy aussi peut être?)
Merci, Isabelle, pour ce compte-rendu, en tout cas! (sinon, à propos de polo, j'ai investi ds le polo noir Lacoste d'Inès... Trop vu sur elle, trop aimé, trop must have, il me le fallait...)
Merci beaucoup Isabelle pour ce billet plein d'intelligence et de délicatesse.
C'est vrai que l'on oublie souvent que derrière chaque "it bag" ou chaque "must have" il y a d'abord du travail, du travail et encore du travail...
Finalement les fashionistas ne sont que le dernier maillon de cette chaîne ouvrière, juste des pages de pub finalement ! (mais quelles pages, puisqu'elles font marcher le business)
Bravo à Sakina, pour son idée et pour son action et ton tuyau sur les ventes aux enchères me fait (fugacement) regretter de ne pas habiter Paris. Bises et à très vite.
Ce qui est bien Isa, quand on vient chez toi, on en apprend toujours un peu plus dans ce domaine qui est la mode.
Un domaine tellement particulier, tellement pointu, tellement hors paire que tu nous donnes l'envie, d'y croire et d'y avancer....
Ton dernier paragraphe et tellement vrai, tellement beau, tellement bien écrit ... Je pense que beaucoup de personnes confondent la réalité et cette petite minorité qui est si différent.
Je vais donc aller découvrir tous les sites dont tu nous fais part ainsi que celui de Sakina. Elle mérite, que l'on parle d'elle et que ces sacs se vendent à la pelle !
Belle soirée, bises.
M.
Ps : J'espère qu'un jour, j'aurais l'occasion de te rencontrer, tes écrits sont tellement formidable et surtout réaliste !
Tiens, je les ai vus chez Merci pas plus tard qu'hier, les sacs de Sakina. Pas mon style, mais j'ai apprécié l'idée!
J'ajouterais qu'aux fashion weeks, il y a aussi des gens qui... transpirent! J'étais au salon Première Classe en train de bosser sur un stand où la température (la couleur noire et l'exposition plein sud aidant) devait avoisiner les 40-45 degrés, et la variété des acheteurs, plus ou moins jeunes, plus ou moins branchés ou aventureux, tous résistant héroïquement à la chaleur, m'a beaucoup plu. Et oui : peu habituée à la faune des professionnels de la mode, j'ai beaucoup aimé ce rassemblement bigarré (même si le niveau défilé semble tout de même au-dessus).
@ gelinotte: merci pour ta fidélité chère Gelinotte! Tu es toujours parmi les premières présentes! J'attends de voir tes nouvelles créations!
@ danisha: je prêche pour une convertie qui a tout pigé sans bosser dans la mode!! Cela ne m'étonne pas qu'elle soit anglaise. elle bosse dans un magazine? Certainement, elle a l'air d''être très influente.
@ laprincesseaupetitpoids: merci pour ce gentil commentaire. J'aime beaucoup le jeu de mots petit pois et petit poids!
@ Jicky: peut-être chez Géraldine. Je n'en ai pas le souvenir mais vais aller fouiller dans ses archives "fashion week". Damned! Pas vu Inès dans son polo noir... Mais je suis larguéeeee...
@ Lili Bellule: merci à toi pour ta fidélité. Tu m'as épatée la dernière fois lorsque j'ai vu que tu te souvenais de plein de billets que j'avais fait... Chapeau! Et merci!!!
@ Margaux: oh cela me touche, ce que tu écris... Mais oui, rencontrons-nous!! Très belle soirée et excellent week-end!
Ah! J'oubliais! C'est pour des filles comme toi avec cette sensibilité que j'écris ce blog et qui me donnent envie de continuer.
@ Carlotta Stermania: tu peux le dire!! Cela a été très pénible cette année. Du coup, j'ai fait l'impasse sur les salons (quelle honte) exténué par la chaleur. Et tu as raison: un cran en dessous le niveau des salons... Sauf les salons Pitti Uomo et Pitti Filati... Un must!
Je te lis depuis une éternité et je laisse un premier commentaire ce soir car ton post m'a beaucoup touché : ce que tu écris à propos la fashion week est juste, émouvant et rafraîchissant. J'aime le regard bienveillant et singulier que tu portes sur les gens, et j'aime beaucoup tes dessins aussi : leur humour, cette joie de vivre qu'ils portent en eux, et leur façon de saisir le charme d'une attitude, la surprise d'un usage détourné, l'harmonie d'un assemblage.
Merci pour ce regard plein d'intelligence sur la FW ... de loin, à force de blogs et de photos ci et là, on a tendance à n'en garder que le futile, une idée bien loin de la réalité
Je me souviens des créations de Sakina M'Sa @ la Redoute il y a quelques années, une collection d'été, simple avec un joli tombé... une bien jolie découverte comme parfois la Redoute nous fait le plaisir. Je suis heureuse de constater que cette créatrice fait son chemin tout en étant fidèle à ses principes
Ta conclusion est très vraie, c'est un peu un festival de Cannes, on ne voit que les people, les stars et les paillettes, alors qu'il y a des milliers de cinéastes, de techniciens, d'actrices, d'acteurs, qui bossent, qui stressent ...
haha, les moustaches d'Hitler ! true ! bon, la nana à côté est parfaitement sobre et sexy, ça équilibre ; )
C'est un vrai plaisir que de te lire ! Bravo pour ton texte et surtout pour le dernier paragraphe, oui, la mode n'est pas que futilité-vanité...
Ne me dis pas que tu étais à la soirée Fred Perry aussi?! => http://tinyurl.com/6x9qypk Si oui, je suis d'autant plus déçue qu'on ne se soit pas croisées! ;( Bizzz
Isabelle, on s'était rencontré au Cat Call organisé par Marina, c'était un plaisir de te rencontrer et de pouvoir échanger sur les blogs et surtout sur la mode et la création. J'ai ensuite couru regarder ton blog et j'ai beaucoup aimé ce dernier billet. Je suis le travail exemplaire et créatif de Sakina qui permet de se souvenir que derrière le glamour, il y a surtout de l'humain. Du savoir-faire et de la passion! Merci!
La "dame aux cheveux rouges" c'est Lynn Yaeger qui a été longtemps rédactrice au New York Times elle l'est maintenant au Village Voice et.... elle vient à chaque Fashion Week aux Puces de Vanves.
Toujours un look extraordinaire et assumé.
Comme quoi on peut ne pas avoir 17 ans, un corps de rêve et avoir un vrai style !
Du fond de ma province, ces fashion week - que je suis tout de même d'un oeil interessé pour le côté paillette si magique - sont à des années lumières de mon quotidien mais c'est aussi pour ça que cela fait rêver. Ton billet qui nous montre une partie de l'envers du décor est vraiment pertinent, c'est bien de ne pas limiter ces événements au futile. Merci Isabelle
Magnifique reportage comme on aimerait en lire tellement plus souvent. Vivant, original et truffées d' infos précieuses. Tu remets bien les pendules à l'heure !!! Je vais aller voir ce que fait Sakina. Je n'ose pas imaginer la frustration de toutes ces personnes (les couturières aussi belle interview chez Café mode)) sans qui tout cela n'existerait pas. Souvent ignorées et dont les salaires sont ridicules. Je viens d'envoyer l'info/vente à un jeune américain qui rêve de ces sacs Hermès. Il en parlait hier me disant qu'il en voulait un !
Comme j'aime ta dernière phrase !!! Deux valeurs d'avenir !!! Loin du show off, de la vanité et de l'hypocrisie des discours. Bien vu ;o)
@ Miss Greenwood: une éternité? Comme je suis contente alors de lire ton commentaire! Merci pour ce témoignage. Qu'il est bon de voir que ce qu'on pense ou écrit trouve un écho chez quelqu'un d'autre. Je suis très sensible au fait que tu mettes l'accent sur le regard que je porte aux gens. C'est pour moi l'intérêt de ce blog où les illustrations sont secondaires et ne sont, à mes yeux, qu'un vecteur pour illustrer des propos. Merci du fond du coeur pour ta fidélité.
@ Mariga(z): toi, tu m'épateras toujours. Tu avais repérée Sakina à La Redoute! Trop forte! Oui, j'aime aussi les découvertes de La Redoute. C'est toujours une satisfaction de voir tous ces créateurs qui restent fidèles à leurs principes et font face aux vents et aux marées.
@ M1: oui, elle m'épate la dame aux cheveux rouges. À chaque Fw, je la cherche. Tu as raison, la comparaison avec le festival de Cannes est tout à fait judicieuse.
@ Modebea: et ce milieu est très cruel pour ceux qui veulent en être et qui ne rentrent pas dans le moule.
@ Sophie/Alerte à Liège: mais c'est fou ça!!! Si cela se trouve, lorsque tu as pris la photo de l'équipe, j'étais à coté. Flûte, je n'ai su que le lendemain que tu étais à Paris. C'était déjà trop tard.
@ Magali: salut!!! Sais-tu que je comptais enfin aller voir ton blog cette semaine! J'ai eu en rentrant un tas de dessins à finir. Merci pour ta visite. Je retourne lire plus attentivement ton blog.
@ Amélie Textiles: MERCI!!! Je vais pouvoir googleliser son nom! Au New-York Times? Ce n'est pas rien. C'est une intellectuelle, cela ne m'étonne pas. Je la voyais plutôt anglaise.. Mais c'est pas dit qu'elle ne le soit pas après tout. Et elle va aux puces de Vanves? M'étonne pas non plus qu'elle connaisse les bonnes adresses! Merci pour ton commentaire!
@ Lolotte: chaque corporation a son envers. Mais c'est vrai que j'ai toujours l'impression en lisant certains blogs, que les gens pensent qu'on s'amuse à la fashion week. Derrière c'est juste l'enfer à gérer.
@ Sunny Side: j'ai vu que Géraldine avait publié un post passionnant. Je le lirai avec plaisir et à tête reposée ce week-end! Le monde des petites mains dans la couture et des techniciennes. Injustement mises en avant alors que sans elles, le meilleur des stylistes n'est rien. J'en ai revu une au défilé de MMM. C'est toujours un plaisir de discuter avec elles. C'est un sujet dont je veux parler depuis longtemps sans trouver vraiment le moment pour m'y atteler.
@ Catherine: je pensais à toi ce matin!! Nos esprits se rejoignent! Quand je pense à ce métier malmené par l'économie du rendement avant tout!! La fermeture des usines de Bernard Zins est un sujet qui continue de me contrarier un an après.
Tu me fais rêver, Isabelle...
J'aimerais tant t'accompagner lorsque tu te rendras à Drouot, j'ai toujours eu peur d'y aller seule, c'est si bête ! Avec toi, je saurai quoi regarder et marcherai dans tes pas.
J'adore aussi ce qui entrecoupe ton texte, les respirations sous forme de dessins magiques, ou la photo incroyable que tu as dénichée...
Et j'ai souri en lisant "Mocassins LV en poulain à damier" : j'en ai une paire, état neuf, offertes à mon chevalier qui m'a ri au nez. Autant dire que la vente aux enchères n'est pas pour lui... mais promis, je te contacte dès que le geek se penche enfin sur mon vide-dressing
Bisous
Anne
J'adore toujours autant ton coup de crayon qui croque pas simplement des looks mais de véritables histoires avec tous les détails anecdotiques qui nous permettent plus que de nous y projetter de les vivre. Sinon c'est super marrant parce que j'étais à a soirée Fred perry X The specials au carmen, on aurait pu y papoter, c'est trop bête! tant pis la prochaine fois on se reattrape!
Merci beaucoup pour ces récits et dessins. J'ai l'impression avec toi, d'en savoir un peu plus sur ce monde fascinant qu'est la mode. Je ne dis pas ça pour "la partie émergée de l'iceberg", mais pour les gens passionnées qui font que des personnes comme moi, soient rêveuses et admiratives. Encore merci beaucoup, c'est toujours un plaisir de venir ici et très enrichissant aussi !
la dame au rouge à lèvres me semble LYNN YEAGER, une extravagante américaine
et oui j' avais oublier:
merci pour les dessins et le commentaire si juste des types de femmes, vraiment cela me fais du bien et me fait sourire
Décidément j'aime ta façon d'apréhender la mode, de nous en parler et de nous en montrer la face cachée, loin des futilité 1er degré. Tout cela avec simplicité et bonne humeur (je trouve tes dessins très joyeux). Merci!
Je suis très sensible à cette belle histoire de sacs (je fais des sacs avec des plastiques et des vieux pantalons).
En ce moment, je travaille sur un projet de sacs tricotés avec les tissus de vieux vêtements (j'en parlerai plus tard sur mon site) et peut-être en faire en atelier avec la boutique solidaire où je suis bénévole 2 fois par semaine. Ce projet est à mettre en place pour septembre.
Ta conclusion remet les points sur les I et est très vrai.
Isa :
Merci pour ta réponse et ton message qui est aussi si touchant. J'en suis émue !
Dès que je viens chez toi, j'ai l'envie d'apprendre, de découvrir tes prochains billets...
Il y a des blogs, comme le tien, qui me donne envie d'avancer et de rencontrer des personnes qui ont la soif d'apprendre, qui peuvent s'intéresser à la mode, comme à la culture et au design.
Je vais te contacter sur facebook.
Belle journée, plein de bises.
M.
Amen.
@ Anne Chic: Rôôh... N'exagère pas!!! Je suis sûre que tu te débrouillerais très bien seule comme une grande avec Lancelot ou sans!!
Je pensais justement à ton futur vide-dressing en parlant des mocassins Vuitton!!! Vraiment hâte de le voir!
@ la souris teigneuse: oh ... trop bête! Et maintenant que je connais ton visage (de princesse égyptienne), nous ne nous raterons plus! (merci pour tes compliments qui me vont droit au coeur)
@ CECILE: merci! Au fait, te remettras-tu à ton blog?
@ Chantal: merci. C'est bien elle, j'ai pu le vérifier et d'ailleurs, je vais lui changer ses vêtements. Je l'avais dessinée en Marni, or elle ne porte que du vintage et peu de marques récentes.
@ Spiruline: merci! il faut dire que les personnes qui hantent les défilés sont parfois extraordinaires et me rendent joyeuse!
@ Christine: je me demande si tu n'en avais pas parlé sur ton blog (le premier). Bravo pour ces projets!
@ Margaux: c'est adorable! À très bientôt! Bises
@ Le vieux pull: Ainsi soit-il.
Ce blog est une mine d'or. Je l'adore. Je l'ouvre et ne le quitte pas.
Bravo pour ce post. Oui, c'est touchant de voir ces gens qui n'ont pas le bon profil au départ (surtout dans ce milieu) et qui finissent par devenir le vrai personnage par la force d'une volonté farouche, audacieuse et souvent intelligente, j'en suis très admirative.
C'est formidable de parler du travail du Sakima - sa démarche me plaît.
Ce blog nous donne la richesse. Merci.
Très beau billet qui met en avant le travail des créateurs et artisans de la Mode, on ne le dit pas assez souvent et tu le décris avec brio. Dans ce registre, j'avais beaucoup aimé les reportages de Loïc Prigent sur les coulisses de la FW.
Belle conclusion de la fashion-week. Créativité, travail, passion, générosité, c'est ça qu'il faut mettre en avant, merci Isabelle!
et puis le hasard des (de nos) rencontres. Super intéressant ton billet, c'est vrai qu'il faudrait faire plus souvent les ventes aux enchères, des petits trésors peuvent y être trouvés à des prix abordables. Sinon, j'ai commencé à mettre sur facebook un peu plus de photos de cette dernières fashion week, une première partie concernant les accessoires. @ +
J'aime ton illustration!
Tes dessins sont superbes
Et la capeline, bien sûr que tu n'hésites pas une seule seconde, avec ton physique de jeune fille, tu te dois de la ressortir !
grosse avec une moustache d'Hitler, la vie est quand même dure pour certain(e)s. Faut imaginer être dans la tête de cette femme à côté de Rootfield (ouais, bon, on n'a qu'à l'appeler comme ça), ça demande une certaine force de caractère.
oh ces ventes a drouot me font rever!!!
superbes illustrations comme toujours!!!!
xxxo
@ Brigitte: oh merciiii!!!! Comme c'est agréable de l'entendre!! Merci Brigitte. Cela me fait hyper plaisir car j'écris sur ce blog avec sincérité.
@ Anaïk: moi aussi. J'aime beaucoup les reportages de Loïc Prigent, cette voix traînante, cet humour ... J'ai vu ça et là des copies... sans le niveau de l'original.
@ Sylvie: oui, c'est vrai.
@ Pierre-Jean: vu! Trop bien. J'adore.
@ Stella et Magisahel: merci et bienvenue.
@ Anaïk: jeune fille, jeune fille... Ça dépend des jours..
@ Ema/la bienveillante. C'est sûr... Et elle n'est pas la seule à avoir ce caractère. Du coup, je trouve leur avis sur la mode objectif.
@ paristempslibre: moi aussi. Du coup, ici, je me suis rabattue sur les ventes locales. Mais pas le faste de Drouot.
J'avais loupé ce magnifique post. touchant et plein de bon sens, sincère et si vrai. tu connais le jeu des apparences de ce monde mais également ses affres. Tu gardes toujours à l'esprit une bienveillance pour les gens qui semblent déguiser mais pour qui c'est bien plus que cela : une manière de vivre. Il est dur dans ce milieu d'avoir un physique hors-normes, ils ont trouvé une parade. Lynn Yaeger ici chez le sarto m'a aussi interpellée. elle a dépassé le regard des gens...
http://www.thesartorialist.com/phot...
Merci pour la découverte Sakima. Une belle initiative, courageuse.
Ah ! le cabinet d'expertises.... ne m'en aprle pas, j'avais tout noté en découvrant cela sur ton EXTRAORDINAIRE blog hommes.
Merci Isabelle de nous offrir tes connaissances et ta gentillesse (sans aigreur quel bien ça fait).
@ Sarah babille: merci. Tu te souvenais que Lynn Yaeger était chez le Sarto! Trop forte!
Et merci pour le blog homme qui me tient à coeur, tu le sais.
bonsoir c'etait juste pour dire que j'aimé vraiment tes dessins =)))