Son style vestimentaire suit l'air du temps et oscille, suivant les artistes exposés et la faune qu'ils fédèrent, entre un melting pot de chic 60' américain plus ou moins vintage (comme dans ce post où elle figurait déjà) et un total look de marques référencées par Conde Nast.

Pour se hisser à ce statut de fille hype, elle régit son dressing avec la rigueur maniaque d'une trésorière de l'Armée du Salut:

- Des vêtements "intellectuels" ou basiques provenant de marques n'ayant jamais failli aux yeux des rédactions de Conde Nast (je me répète mais c'est la base). Vêtements achetés le plus souvent en seconde main ou en solde.

-Des accessoires forts ou suffisamment excentriques pour passer les années tout en restant désirables ou enviés ou, mieux, jalousés.

- Et la touche finale et essentielle: des détails qui "update" l'ensemble.

Donc ici (si vous suivez) Edmonde porte un pantalon de Yves Saint Laurent vieux de quelques années trouvé en solde, un top Equipment (le seul achat "plein pot" de cette saison) et des boots Balenciaga trouvés chez Vestiaire Collective. Le dépot vente de luxe qui tient la route!* 

La touche update du moment c'est, vous l'avez deviné: les cheveux emprisonnés dans un foulard en soie à la manière d'une Phoebe Philo et des bagues à toutes les phalanges à la manière d'une Gaia Repossi. 

Ainsi, en procédant ainsi notre Edmonde se la joue je-ne-fais-pas-exprès-d'être-à-la-mode-c'est-inné-chez-moi. Une catégorie de fille que j'observe  toujours avec jubilation. 

Ce sera tout pour aujourd'hui. Je reviens d'une longue période de rendus de dessins et de séjours à Paris qui m'ont tenue loin de ce blog. Merci pour tous vos commentaires auxquels je n'ai pu répondre mais que j'ai savouré. À très bientôt pour de nouvelles aventures fashion! 

* Phrase non sponsorisée mais sincère. Comme tout ce qui est sur ce blog d'ailleurs.