( à la manière de Marie-Amélie Sauvé pour le VOGUE Français mais en plus simple sur Daphné, 14 ans et taille 34, un chapeau en toile irisée 036 et un sac 116 Jacques Le Corre, une chemise en chambray Ksubi, une marinière St James, un ceinturon de l'armée et un jean Cheap Monday.

Il est un créateur discret dont vous connaissez sûrement la boutique à Paris, rue St Honoré. Il s'agit de Jacques Le Corre.

Spécialiste de chapeaux, il propose également une ligne de sacs. Aujourd'hui où même les marques de luxe "délocalisent" ( histoire sans doute de faire encore plus de profits ), l'attitude de Jacques Le Corre est remarquable, puisqu'il fait tout fabriquer en France.

Paraît-il un peu tête de mule, Jacques Le Corre ne veut pas s'emmerder avec des fabricants à "Pétaoushnock". Sur place, il contrôle tout. Ainsi, il nous démontre qu'il y a encore du savoir-faire en France chez les chapeliers. Ses chapeaux commerciaux sont fabriqués dans un petit atelier dans le sud de la France et ses chapeaux plus complexes pour l'image  ( que vous verrez dans mon prochain "spécial mariage" ) dans un atelier à Paris.

Il vend une vraie image  "French touch" au Japon et aux States et même si il n'est pas prophète en son pays, ( vous les voyiez ses produits dans la presse? ) il garde une boutique ravissante et très bien placée au 193, rue saint Honoré. 

Ainsi, on peut se la jouer "Lou Doillon" en borsalino tressé 062 ou "Burberry' avec un bob irisé 049. 

Bien évidemment, ses prix sont parfois élevés puisque les ouvriers Français ne sont pas encore payés au bol de riz/jour. Mais entre un chapeau fait à la va-vite  par un chinois épuisé et ceux là pensés, élaborés avec patience et  examinés sous toutes les coutures, mon choix est vite fait. Ils durent plus longtemps et vieillissent bien car ils sont fabriqués avec... amour.